L’esprit de la Petite Marie
Sur base, chacun possède des responsabilités vis-à-vis de la sécurité, du rangement… et des tâches communes. Etant donné le nombre d’hivernants, il n’y a bien sûr pas de « femmes de ménage ». Ce rôle tourne donc tous les jours, c’est ce que l’on appelle une « petite Marie ». La petite Marie est chargée de l’entretien de la pièce commune, le Skua, où sont servis les repas, du service et de la vaisselle.
Entrée en scène à 9h, pour débarrasser le petit-déjeuner, faire la vaisselle et laver le sol. Juste le temps de sécher avant de mettre la table et de servir les repas. Vaisselle du repas avant d’être libéré pour l’après-midi. Ici tout le monde donne un sérieux coup de main pour servir et ramener les plats, ainsi que débarrasser les tables. Au final, la petite Marie ne fait qu’une part de service et la vaisselle à chaque repas, dans une bonne ambiance.
La petite Marie possède un avantage de taille durant sa journée de service, à savoir de mettre la musique de son choix pendant toute la journée au Skua. Une bonne manière de changer la musique chaque journée plutôt que de tourner avec une Playlist fermée !
Ma première s’est déroulée un week-end, avec peu de monde au repas (une grosse dizaine de personnes) et une soirée crêpes, pas de quoi courir dans tous les sens !
Quant au choix du nom, je ne sais pas même si un brin de machisme transpire de ce terme. je ne sais pas si ça date de longtemps ou si la chanson de Cabrel y est pour quelque chose. A noter qu’à Kerguelen, les hivernants ont une dotation « Petite Marie » comprenant un tablier et une sorte de petite jupette…
Par opposition, le nettoyage du bâtiment scientifique (Géophy) a pour doux nom « La grosse Bertha ».
En espérant avoir éclairé les esprits hygiénistes
Erwan